6 barrières de sécurité testées sur 10 présentent des non-conformités techniques
Trois barrières de sécurité retirées du marché
Le SPF Economie a participé à une campagne de contrôle européenne et a testé dix barrières de sécurité. Six n’étaient pas conformes aux normes techniques européennes.
Ces barrières ferment correctement. Toutefois, elles ne résistent pas toutes aux chocs ou ont révélé d’autres problèmes comme la possibilité de s’y coincer les doigts ou la tête. Trois barrières ont été retirées du marché.
Objectif de la campagne
Cette action de contrôle s’inscrit dans le cadre d’une campagne européenne en collaboration avec 11 pays européens. Cette campagne avait pour but de contrôler la conformité et la sécurité des barrières de sécurité sur le marché européen et de veiller à ce que les produits non conformes et/ou dangereux soient retirés du marché.
Les barrières de sécurité sont conçues pour empêcher les jeunes enfants d’accéder aux zones à risques de la maison comme les escaliers, les feux ouverts ou les cuisines. Il est dès lors capital qu’elles fonctionnent parfaitement afin de créer un environnement sûr.
Dans le cadre de la campagne européenne, la Belgique a sélectionné un échantillon de 10 barrières sur les 106 testées au total. Elles ont été choisies auprès des webshops, des distributeurs et des fabricants.
Résultats
D’après les résultats des tests et les contacts avec le fabricant, le distributeur ou l’importateur, il est apparu que 8 barrières de sécurité sur 10 n’étaient pas conformes. 6 d’entre elles présentaient des défauts à la fois administratifs et techniques et 2 d’entre elles étaient en défaut uniquement sur le plan administratif.
S’agissant des exigences administratives, certaines barrières de sécurité n’étaient pas munies d’un mode d’emploi. De plus, l’information devant être disponible lors de l’achat n’était pas conforme aux exigences.
Les défauts techniques des barrières de sécurité ne concernaient pas les fonctions intrinsèques de la barrière, à savoir cloisonner un espace. Il s’agissait plutôt d’autres dangers mécaniques comme l’espace entre les barreaux, la sécurité de la barrière lors du test de choc, la présence d’éléments saillants et le risque de coincement pour l’enfant.
En fin de compte, trois barrières de sécurité ont été retirées du marché, la vente de deux barrières a été suspendue jusqu’à leur mise en conformité, et un dossier est toujours en cours.