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Êtes-vous une fille (a)typique ?

Le SPF Economie lance la campagne de sensibilisation « Je suis une fille (a)typique », dont l’objectif est d’attirer les jeunes filles dans les filières scientifiques et des TIC.

À une époque où notre société est plus que jamais étroitement liée au monde numérique, le marché du travail ne peut rester en retrait. Connaissances de base, aptitudes avancées et compétences générales dans le numérique sont plus importantes que jamais.

Les chiffres font à cet égard état d’une différence marquée entre hommes et femmes : au sein de l’Union européenne, les femmes occupent seulement 18,5 % de tous les emplois dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).

C’est la raison pour laquelle le SPF Economie lance la campagne de sensibilisation « Je suis une fille (a)typique », à destination des jeunes filles de 12 à 18 ans, mais aussi de leurs parents.

L’objectif est, d’une part, de les sensibiliser à l’intérêt des filières des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM : Science, Technology, Engineering, Mathematics) ; d’autre part de faire comprendre aux jeunes filles que ces filières sont aussi faites pour elles. Il faut se débarrasser du stéréotype selon lequel les domaines scientifiques ou informatiques sont réservés aux hommes !

La campagne se déroule durant plusieurs semaines, essentiellement via les réseaux sociaux. Elle s’appuie notamment sur un site web, une campagne d’affichage, des capsules vidéos, ou encore des témoignages inspirants de femmes actives dans les métiers du numérique.

Le monde du travail a changé. Les compétences numériques, qu’elles soient élémentaires ou avancées, sont de plus en plus développées et recherchées. Pour autant, on remarque que ce secteur n’ouvre pas facilement ses portes aux jeunes femmes. C’est pourquoi j’ai à cœur de favoriser l’emploi des femmes dans les métiers numériques : pas de chasse gardée ! Je soutiens d’ailleurs toute initiative qui a pour but de permettre aux femmes de s’épanouir dans ces métiers d’avenir et d’y trouver leur place.

Pierre-Yves Dermagne, ministre de l’Economie

En Belgique, seulement 20% des spécialistes TIC sont des femmes (chiffres DESI 2022). Cet écart de genre est frappant. Et même s’il s’agit d’une progression par rapport à 2021, quand ce taux était alors de 17 %, il reste une marge de progression évidente. Notre stratégie nationale "Women in Digital" s’avère donc essentielle. L'objectif est de favoriser la représentation des femmes dans le secteur du numérique et des STEM. Il est important que nous motivions les femmes à opter pour des filières techniques et numériques afin de combler cette fracture numérique entre les femmes et les hommes, non seulement parmi les étudiantes, mais aussi chez les femmes qui sont déjà actives. L’objectif est également de les inciter à rester dans le secteur du digital une fois qu’elles y sont.  Nous devons tout faire pour éviter d’exclure les femmes de notre société dans laquelle le digital prend toujours plus de place.

Petra De Sutter, ministre des Télécommunications

Le secteur Tech est un moteur important de la croissance économique dans notre pays. C’est la Tech qui contribuera également aux pensions de demain. Ce secteur est au cœur des grands défis de notre temps. Il est indispensable qu’il soit le reflet de la société. Nous avons besoin de l’implication des femmes pour construire le monde de demain. La campagne Women in Digital est donc importante. En présentant des modèles féminins, nous pouvons inspirer et encourager davantage de filles et de jeunes femmes à poursuivre une carrière dans le secteur digital. 

Mathieu Michel, secrétaire d’Etat à la Digitalisation

Cette campagne s’inscrit dans la stratégie nationale « Women in Digital ». Elle est coordonnée par le SPF Economie et vise à augmenter la proportion de femmes dans les domaines des TIC et des STEM.

 

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