En 2024, la Belgique comptait environ 1,186 million de petites et moyennes entreprises (PME) actives, représentant une progression de 1,6 % par rapport à l'année précédente. Cette dynamique positive est toutefois tempérée par une hausse notable des cessations d'activités. Par ailleurs, bien que l'emploi au sein des PME ait enregistré une légère augmentation, le nombre d'employeurs dans ce segment poursuit une tendance à la baisse.
Le nombre de PME actives assujetties à la TVA en Belgique fin 2024 s’élevait à 1.186.099 entreprises, soit une hausse de 1,6 % par rapport à l’année précédente.
Comparativement à 2023, l’augmentation du nombre de PME s’est sensiblement ralentie par rapport à la tendance des dix dernières années. Cette tendance affecte particulièrement les PME de 1 à 9 salariés, qui ont diminué (-1,5 %) sur la période 2023-2024, alors que cette classe de taille a enregistré une augmentation moyenne (0,7 %) sur la période 2014-2024.
Le nombre de PME ne cesse d’augmenter depuis 2014, avec cependant un ralentissement au cours des deux dernières années : une hausse seulement de 25.651 unités en 2023 et de 18.748 en 2024 alors que cette dernière était supérieure à 40.000 au cours des trois précédentes années (2019-2022). Cette croissance est principalement le fait des créations annuelles dont le nombre se situe depuis cinq ans au-dessus de 100.000 unités alors que les cessations annuelles restent généralement en-dessous des 90.000 unités.
La grande majorité des PME belges sont des micro-entreprises (moins de 10 employés). Au niveau européen, la Belgique se classe au 4e rang des 27 États membres en termes de proportion de micro-entreprises : 96,1 % contre 93,8 % pour l'ensemble de l'Union européenne.
- les activités spécialisées, scientifiques et techniques (20 %) ;
- le commerce (15,5 %) ;
- la construction (13,8 %).
Le nombre d’indépendants et d’aidants s’élevait, fin 2024, à 1.299.825, soit là aussi en croissance de 1,6 % par rapport à l’année précédente. La majorité d’entre eux vivent en Région flamande (62,4 %) et travaillent principalement dans trois branches d’activité :
61,7 % étaient affiliés au titre d’une activité principale, 26,3 % au titre d’une activité complémentaire et 12 % comme actifs après la pension.
Par rapport à 2023, l’augmentation du nombre de travailleurs indépendants est semblable entre les trois régions (+1,7 %). Sur l'ensemble, la croissance est plus élevée pour les indépendants à titre complémentaire (+2,7 %), les actifs après pension (+6 %) et les branches d’activité de l’industrie (+1 %) et des professions libérales (+ 3,6 %).
L'année 2024 se distingue par une hausse significative des cessations d'activités, totalisant un record de 94.523 entreprises. Cette dynamique reflète les tensions persistantes pesant sur l'économie belge, lesquelles trouvent leur origine dans un environnement macroéconomique fragilisé par une conjonction de crises systémiques à l'échelle européenne.
En 2024, 11.063 PME ont par ailleurs fait faillite, provoquant 25.784 pertes d’emplois, ce qui représente en moyenne 2,33 emplois perdus par faillite. Il s’agit d’une augmentation de 8 % du nombre de faillites et de 14 % du nombre de postes de travail perdus par rapport à 2023.
Seulement quatre grandes entreprises ont été touchées par la faillite en 2024, rendant ainsi les PME responsables de 99,96 % des faillites et 88,17 % des pertes d’emplois totales. Les trois principaux secteurs concernés sont la construction, le commerce et l’horeca (62,4 % des défaillances et 58,6 % des pertes d’emplois).
Cette hausse est le résultat d’un effet de base consécutif au faible nombre de faillites observé en 2020 et 2021 à la suite de l’intervention des pouvoirs publics lors de la crise sanitaire et à la mise en œuvre du moratoire sur les faillites. La normalisation du nombre de faillites observée en 2022 et en 2023 se poursuit en 2024, ramenant ainsi les chiffres à un niveau équivalent à celui observé dans les années précédant la crise sanitaire.
Malgré les turbulences économiques des dernières années, la hausse des faillites entre 2019, période pré-COVID, et 2024 reste limitée. Sur cinq ans, l’augmentation n’est que de 4,4 %, ce qui témoigne d’une relative stabilité du tissu entrepreneurial belge. Ce chiffre nuance les inquiétudes liées aux crises successives et confirme la résilience des entreprises.
Au 31 décembre 2024, le nombre de postes de travail occupés dans les PME du secteur privé en Belgique est de 1.793.543 sur un total de 3.108.451 pour l’ensemble des entreprises affiliées à l’ONSS. La majorité des postes occupés se trouve donc dans des PME (57,7 %) alors que ces dernières représentent 99,3 % des entreprises employeurs ONSS.
Entre 2023 et 2024, le nombre de postes occupés dans les PME a augmenté dans l’ensemble du secteur privé (+0,2 %), notamment pour les petites (10 à 49 salariés, +0,2 %) et les moyennes entreprises (50 à 249 salariés, +1,2 %). Seules les micro-entreprises connaissent une légère baisse du nombre de postes occupés (-1,1 %). Cette observation est à mettre en lien avec la diminution de leur nombre (-1,5 %).
La majorité des postes occupés au sein des PME du secteur privé en Belgique se concentre dans quatre secteurs, avec 967.925 postes occupés (54 % du total) au quatrième trimestre 2024. Ces quatre secteurs sont :
- le commerce (20,5 %) ;
- l’industrie manufacturière (13,3 %) ;
- la santé humaine et actions sociales (10,4 %) ;
- la construction (9,7 %).
Les chiffres le confirment : la Belgique est un pays d’entrepreneurs. Leur nombre augmente sans discontinuité depuis plus de 10 ans. Ce dynamisme montre à quel point l'entrepreneuriat séduit et c’est une excellente nouvelle. Afin de poursuivre sur cette voie, il est essentiel de rendre le statut d'indépendant encore plus attractif. C’est un des objectifs du Plan PME que j’ai déposé sur la table du Gouvernement et qui répond à l’adage : Plus d’opportunités, moins d’obstacles.Eléonore Simonet, ministre des Indépendants et des PME
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